A la découverte de la pêche et du milieu aquatique

   Un grand merci à tout nos partenaires, Décathlon Amilly, l'Armurerie du Champ, Montagne SARL, MC Agencement.

   Merci également à la commune de Nogent ainsi qu'a son école primaire.

   Nous tenons également à remercier tous les participants, la Maîtresse, les Parents et le Chauffeur.

   Enfin, un grand merci à Monsieur Travaillard pour son éternel soutien ainsi qu'à sa collaboration le jour de la réalisation de notre PIC.

L'équipe PIC Pêche

Pour demander la brochure laissez nous un commentaire.

   Après concertation au sein des différents protagonistes, le choix d’une brochure sous forme d’un livret nous a semblé être le choix le plus judicieux. La brochure nous semblait répondre pleinement à nos attentes. Elle répondait à de multiples objectifs :

v  La vulgarisation

Ø  Le but premier étant de transmettre des connaissances.

Ø  Le public visé était très spécifique puisque âgé de 7ans. Nous avons donc réfléchi à comment rendre la brochure attractive tout en étant ludique.

§  Ludique : nous nous sommes axés sur des connaissances simples et accessibles à tous. Il fallait être complet tout en restant simple. Ainsi nous nous sommes inspirés de petits guides et de l’expérience de Thomas en ce qui concerne le guidage de pêche.

§  Attractive : utilisation d’un petit format adapté pour les enfants et illustré de nombreuses images et de jeux.

v  Laisser une trace écrite

Ø  Pour les enfants d’abord, effectivement grâce a la partie interactive située en fin de brochure les enfants pourront se replonger dans le monde de la pêche et du milieu aquatique.

Ø  Pour nous ensuite car ce projet nous tenait beaucoup à cœur et il fallait selon nous immortaliser cet évènement par un écrit de nos connaissances.

   Le choix d’une brochure papier est forcément le plus adapté pour les enfants. Le format A5 était selon nous une solution alternative permettant de consommé moins d’encre et moins de papier qu’un format A4. De plus, la Brochure étant très colorée et illustrée de nombreuses photos il n’était pas envisageable d’éditer un document au format A4.

   La brochure a été réalisée à l’aide de Microsoft Publisher (outil du Pack Office permettant de créer et modifier des bulletins d’information, des prospectus etc.). L’illustration de la brochure s’est fait à partir du même logiciel. Les images dont la plupart ont été numérisées ont toutes été retravaillées à l’aide d’Adobe Illustrator et les droits d’auteurs ont été vérifiés.

   La partie interactive située en fin de brochure est composée de plusieurs parties. Une partie comportant deux labyrinthes téléchargés sur un site proposant des jeux ludiques pour enfant et une partie comportant un quiz et un jeu de mots croisés pensé et réalisé par nos soins.

   Lors de la conception de la brochure nous nous sommes fixés certaines lignes directrices :

v  Des couleurs vives attirant l’œil (utilisation de couleurs chaudes)

v  Des photos témoignant d’une certaine réalité (photos personnelles)

v  Des textes courts souvent associés à des photos

   Ainsi tout en avançant dans la réalisation de la brochure nous avons gardé en tête les grandes lignes directrices ce qui a permit de ne jamais partir dans l’exposé ou le documentaire mais de rester dans une brochure claire et simple.

   Concernant la diffusion de notre support de communication, il s’est fait en deux temps :

v  Premièrement, la maitresse a traité la partie milieu aquatique. Elle a abordé la faune et la flore en s’appuyant sur la brochure.

v  Deuxièmement, arrivé le jour J nous avons abordés la partie concernant la pêche et les Poissons en illustrant nos explications avec des images présentes dans la brochure.

v  Enfin, nous avons remis la brochure aux enfants à la fin de la journée pour qu’ils puissent la consulter chez eux.

   En fin de compte, bien que nous nous sommes lancés dans un projet particulièrement lourd du point de vue de l’organisation, de la planification et de la réalisation (du fait de travailler avec des enfants et donc d’en demander l’autorisation auprès de la mairie puis de l’école, de trouver un lieu adapté, du point de vue financier, de la quantité considérable de matériel et de tout le montage qu’il impliquait, de la dépendance du climat et tout simplement de la gestion de 25 enfants), il faut reconnaître que tout s’est finalement bien déroulé.

Comme nous l’avons déjà expliqué précédemment, ce projet nous a beaucoup apporté au niveau professionnel puisqu’il nous a poussés à assumer une lourde gestion et à contacter un nombre considérable de personnes, ne serait-ce que pour les différents accords pour la réalisation du jour J. Mais surtout, pour trouver les fonds nécessaires il y a eu énormément de contacts pris puisque même si peu d’organismes se sont portés volontaires finalement, il a tout de même fallu contacter chacune de ces personnes trois à cinq fois en moyenne (et la plupart du temps en se déplaçant pour les rencontrer directement).

   A noter une déception particulière concernant la recherche de subvention, nous sommes très heureux de la somme acquise, mais après avoir cherché la meilleure stratégie commerciale possible, nous nous attendions à recevoir l’aide de toutes les enseignes et commerçants dont nous prospections l’aide, mais nous avons été confrontés à des « murs » très arrêtés dans leur stratégie de gestion de leur taxe. Après avoir si bien préparé cette stratégie, il faut dire que nous en étions très fières et c’était donc une déception de voir qu’aucun organisme n’a su en profiter à sa juste valeur.

A noter également le manque de chance dont nous avons été victime en cherchant une collaboration avec le supermarché Attac de Nogent-sur-Vernisson, la direction ayant changé deux semaines avant la réalisation du PIC, ils n’ont pas eu le temps de considérer notre offre et nous n’avons donc pas reçu de subventions de leur part (nous leur avions pourtant proposé la même offre que pour les marchands de Pêche puisque nous avions besoin de denrées alimentaires).

   L’erreur d’organisation la plus dommageable de notre projet fût cependant liée à cette recherche de subvention, étant persuadé d’avoir trouvé la meilleure stratégie pour convaincre les commerçants, nous n’avons pas assez diversifié les demandes. En effet, nous nous sommes principalement tourné vers des enseignes de pêche, en délaissant les petits commerçants et petits artisans, trop peu ont été contactés. Dans le même temps, s’y prenant qu’en fin Novembre/début Décembre, il était peut être déjà trop tard pour prospecter auprès de tous les commerçants envisageables. C’est l’erreur principale que nous modifierons si un autre projet similaire était à refaire.

Une autre erreur sur l’organisation du jour J a été selon nous plus qu’importante. Nous avions calculé qu’un adulte pourrait encadrer cinq ou six enfants seulement un élément majeur a été oublié, les encadrant n’avaient aucune connaissance en pêche ce qui nous a imposé un rythme plus qu’élevé lors de la réalisation. Il aurait fallu avoir au moins une encadrant qualifié en pêche supplémentaire. En cas de réitération d’un tel projet il serait primordiale d’avoir des encadrant qualifiés au nombre d’un encadrant pour 5 enfants maximum.

   Nous tenons cependant à rappeler notre enthousiasme quant aux subventions et aides que nos partenaires nous ont offerts. Le Décathlon d’Amilly nous ayant offert toutes les cannes à pêche pour plus de 300 euros, l’Armurerie du Champs nous ayant offert plus de 150 euros de cadeaux de fournisseurs et 60 euros de réduction sur nos achats, la société MC Agencement nous fournissant 160 euros (130 reçus) et enfin l’entreprise Montagne SARL 721 euros (avec 534 euros perçus), nous sommes particulièrement ravis d’avoir eu la chance de profiter de toute cette générosité. Surtout que les chiffres de subventions sont tombés très tard car la période d’imposition étant en février, c’est à seulement deux semaines de la réalisation que nous avons été informé des sommes : un énorme soulagement alors que notre pression artérielle commençait à s’échauffer.

   Bien que nous ayons tout préparé pour avoir le maximum de poisson (amorçage la veille, le matin même et constamment au cours de la journée) nous avons été agréablement surpris par le nombre de poisson pêchés par les enfants. Surtout, lorsque nous avons commencé ce projet,  nous avions prévu un coût de rempoissonnement pour être sûr que les enfants auront suffisamment de poissons. Mais le propriétaire, nous ayant assuré qu’il y aurait suffisamment de poissons et qu’il n’y avait pas besoin de rempoissonner, nous avions donc cette appréhension depuis plusieurs mois. Mais cette difficulté a finalement connu une fin très heureuse.

De même que le climat, étant limité par le programme de BTS qui nous imposait une limite à début Mars pour la réalisation, nous avons repoussé au maximum pour éviter les gelées tardives et pour que les poissons soient le plus actifs possibles étant donné l’époque. Par chance, les cinq dernières semaines ont été particulièrement ensoleillées (même si dans les derniers jours le temps s’est couvert) et les poissons ont donc été très actifs, la réalisation s’est donc effectuée dans des conditions quasi-optimales.

   Nous tenons également à noter notre satisfaction personnelle quant à la réalisation de ce projet, les enfants ont été particulièrement réceptifs et heureux de cette journée et de ce thème. Nous nous attendions à leur apprendre de nombreuses choses sur les milieux aquatiques et la pêche en générale mais ils étaient tellement heureux et passionnés par cette journée qu’en fin de compte, ils connaissaient déjà presque toutes les notions que nous nous attendions à leur transmettre (au grand plaisir de la maitresse qui a constaté qu’ils avaient mémorisé tout ce qui avait été abordé en classe). Les enfants étaient ravis de pêcher et toute la journée, certains demandaient à pouvoir aller regarder de nouveau les affiches de poisson, ce qui a été particulièrement gratifiant pour notre travail, les voir aussi souriants et intéressés était significativement plaisant.

La meilleure récompense de la journée fût ainsi lorsque le petit Jamel vint nous embrasser et nous remercier avant de repartir chez lui.

   La réalisation de notre pic a débuté la veille, le Mercredi 16 Mars 2011 lorsque nous nous sommes rendus chez M. Savigniac, propriétaire de l’étang afin de pouvoir amorcer. Cette démarche ayant pour but d’attirer le poisson sur notre zone de pêche en vue d’une pêche optimale le jour de la réalisation du projet.

   Puis nous avons fini la soirée à Boismorand chez la grand-mère de Thomas pour préparer des crêpes pour le goûter de 16h.

   Le lendemain matin, nous sommes partis du lycée à 7h afin de préparer tout le matériel nécessaire pour que les enfants puissent pêcher.

   Arrivé à l’étang à 7h15, nous avons alors préparé trente cannes en montant une ligne par canne que nous avons ensuite installées au bord de l’eau.  Chaque enfant avait ainsi sa canne installée à un emplacement donné sur lequel un sondage avait été effectué. Chaque emplacement était prêt à pêcher avec un siège, un dégorgeoir et un chiffon. Nous avions également préparé des sceaux d’amorces tous les deux sièges et des boites d’asticots. Ce temps de préparation nous pris deux heures.

A 9h, Thomas et Quentin sont partis à l’école primaire de Nogent-sur-Vernisson pour aller chercher les enfants. Pendant ce temps, Alexandre terminait de préparer le matériel et amorça de nouveau tout autour de l’étang.

   Une fois arrivés à l’école primaire, Thomas et Quentin ont chargé les grilles qui nous ont été prêtées par la mairie de Nogent-sur-Vernisson  afin de pouvoir afficher les supports de communication. Thomas a alors pris sa voiture alors que Quentin montait dans le bus avec les enfants afin d’indiquer le chemin au chauffeur.

   Une fois arrivé sur la propriété, nous avons regroupé les enfants et Alexandre a commencé par faire un cours généraliste sur les plans d’eau ainsi que leur végétation, et la faune qui les compose. Mais la maitresse ayant déjà abordé le sujet en classe et les enfants étant particulièrement passionnés, ceux-ci connaissaient déjà toutes les réponses au grand étonnement de leur enseignante. Pendant ce temps, Thomas et Quentin installaient sur les grilles les supports de communication présentant les différents poissons qui constituent nos étangs. Quentin a ensuite poursuivi en présentant aux enfants tout le matériel de pêche qu’ils allaient manipuler durant la journée.

   Et pour finir la présentation, Thomas a ensuite fait une description détaillée des différents poissons qui vivent dans nos plans d’eau. Pour ce faire, il a utilisé les affiches présentant une description anatomique, le mode de vie, les caractéristiques propres et le mode de capture optimal de chaque poisson. Il a complété cette description en ajoutant une anecdote pour chacun d’eux.

Suite à l’intervention de Thomas, nous avons alors répartis les enfants autour de l’étang pour commencer la pêche.

Voulant prendre les enfants un par un pour les installer correctement, nous avons été très vite débordé du fait que les poissons se sont tout de suite mis à mordre. Par conséquent, les parents d’élèves, la maîtresse et notre professeur d’ESC ont volé à notre secours et nous ont aidés à les installer.

La matinée a ensuite été ponctuée de nombreux poissons, et de très nombreux démêlages de cannes mais aussi de nombreux moments de plaisir. Nous avons assisté chaque enfant pour leur montrer comment mettre leur ligne à l’eau et comment sortir le poisson. Nous leur avons également fait une démonstration d’amorçage en leur conseillant de répéter cette opération de temps en temps, tout en freinant cependant ceux qui en abusaient. Tous les coordinateurs ont ainsi eu leur lot de soucis, la matinée fût très sportive et la pause déjeuner était attendue avec impatience.

   A 11h30, la pêche fut alors stoppée pour reprendre le bus afin d’aller manger à la salle des fêtes de Boismorand, étant donné que les conditions climatiques n’étaient pas favorables pour un pique-nique en plein air.

Une fois arrivé à celle-ci, nous avons déjeuné, puis les enfants ont fait des dessins et des jeux pour pouvoir se réchauffer avant de repartir.

Nous sommes alors repartis de la salle des fêtes vers 13h15.

 De retour sur l’étang quelques minutes plus tard, nous avons alors pu reprendre la pêche, les enfants étant toujours aussi motivés malgré une activité moindre du poisson.

Les démêlages ont continué de se multiplier et les poissons ont refait peu à peu leur apparition.

   Vers 15h15, nous avons dû arrêter la pêche pour ranger tout le matériel, assistés par quelques parents et M. Travaillard,  afin d’être de retour à l’école primaire pour 16h, les enfants devant rentrer chez eux à 16h30.

Pendant que Quentin ressortait les poissons des bourriches pour les montrer aux enfants, Thomas et Alexandre finissaient de charger  le matériel dans les voitures.

   Nous sommes ensuite repartis tous ensemble à l’école primaire de Nogent-sur-Vernisson pour prendre un goûter composé des crêpes préparées la veille, et de boissons (coca, jus d’orange, etc…). Nous avons ensuite procédé à la remise des coupes pour les plus belles prises et pour les pêcheurs en herbe ayant pris le plus grand nombre de poisson.

Avant de partir et pour terminer la journée, nous avons offert à chaque enfant un set complet de pêche au coup, un siège et la brochure.

Afin de remercier chaque personne qui nous ont aidé dans cette journée, nous avons tenu à leur offrir à chacun leur propre lot de cadeaux.

Pour conclure la journée, nous sommes ensuite repartis tous les trois au lycée pour ranger le matériel restant.

   Deux types de support ont été réalisés : une brochure et des affiches de présentation des différents poissons de France.

   La brochure visait en premier lieu à laisser une trace écrite pour les enfants, un manuel détaillé et « complet » sur la nature et la pêche. Le but étant que ce soit ludique tout en restant adapté pour des enfants de 7 ans (avec des quiz, des mini-jeux, des coloriages, etc.) La réalisation s’est faite sous Publisher et l’ensemble se compose de 32 pages en format A5 pour que la faible dimension soit plus attractive et pratique pour des enfants de cet âge.

Une description plus détaillée de ce travail sera effectuée plus tard.

   Les affiches de présentation des différents poissons peuplant nos cours d’eau ont été réalisées dans un même but ludique, afin de servir lors de la partie « enseignante » de la journée. En effet, comme il le sera détaillé plus tard, une partie de la journée a été consacrée à faire découvrir aux enfants les différents plans d’eau, les diverses techniques de pêche et enfin tous les poissons de nos cours d’eau. Dans ce dernier but, ces affiches ont été réalisées à partir de manuels de pêche scannés et retravaillés par ordinateur sous Publisher pour les agrandir au format A3. Elles ont ensuite été fixées sur des panneaux rigides afin d’être exposées sur des grilles d’exposition.

Chaque affiche présentait ainsi une photographie du poisson en question, avec ses caractéristiques physiques et anatomiques, une description de son mode de vie, de sa provenance, et enfin des techniques élaborées et spécialisées pour les capturer dans les conditions optimales.

Seize poissons auront ainsi été victimes de l’enrichissement culturel de nos 25 enfants.

   Les connaissances acquises ont surtout été spécifiques et personnelles en fonction du rôle de chacun, des tâches qui ont été effectuées individuellement. Mais collectivement, aucun projet d’une telle envergure n’avait déjà été entrepris et cela a apporté a chacun des notions d’organisation et de planification. Si au cours des stages, certains avaient déjà démarché au téléphone et/ou physiquement pour diverses raisons, à notre niveau de scolarité, et à notre âge, le simple fait de décrocher un téléphone ou de se présenter devant quelqu’un pour lui présenter un projet reste une expérience qui nous apprend et nous renforce dans notre capacité à construire une argumentation, une démarche, qui forme la base de toute relation professionnelle par la suite.

Comme tout projet collectif, il nous a permis de travailler sur notre capacité à effectuer des tâches de groupe, à planifier et exécuter collectivement les différents travaux nécessaires à sa réalisation. Encore une fois, c’est une expérience dont nous pourrons bénéficier dans nos projets professionnels, mais ce qui a été assimilé fait partie des choses que l’on apprend en permanence, et que l’on perfectionne tout au long d’une carrière professionnelle.

   Au niveau de la réalisation en elle-même du PIC, une constatation revient chez tous les protagonistes du groupe selon laquelle tous les métiers d’encadrement d’enfants sont très difficiles et éprouvant. Les enfants demandent une attention particulière et aiguisée, tous les instants sont mobilisés à leur surveillance, leur encadrement et leur épanouissement. Et cela en fait une activité éprouvante même si c’est un réel plaisir de travailler avec des enfants. Comment ne pas savourer une telle journée, même éreintante, lorsque ceux-ci vous quittent en vous embrassant ?

   La première difficulté s’est imposée à nous lorsque le Cemagref nous a refusé son étang, car elle a soulevé le problème de la sécurité et de la responsabilité civile vis-à-vis des enfants, ne connaissant pas l’engagement qu’ils pouvaient se permettre légalement de prendre. Mais ce problème a été résolu lorsque nous avons trouvé un propriétaire privé, qui accepte ces risques de sécurité, mais surtout lorsque la maîtresse nous a assuré que les enfants seront à la charge de la responsabilité civile de l’école.

   Ensuite, tout PIC nécessite un certain investissement financier, mais ce projet s’annonçait dors et déjà très coûteux, et il fallait donc mobiliser une somme d’argent conséquente. Cette difficulté a été surmontée en multipliant les demandes de subventions auprès de différents organismes, et en se mobilisant particulièrement pour trouver une réelle stratégie commerciale (même si celle-ci n’a pas particulièrement fonctionnée, elle aura réussi à montrer notre motivation, ce qui a convaincu le Décathlon d’Amilly de nous faire des dons de matériel). Deux entreprises ont finalement fini par nous offrir leur taxe d’apprentissage, et les dons et aides de l’Armurerie du Champs ont été plus que généreuses.

   S’est posé ensuite le problème de savoir si la ressource piscicole du plan d’eau trouvé sera suffisamment riche pour que les enfants puissent s’épanouir. La question s’est résolue lorsque nous avons trouvé un étang juré particulièrement riche par le propriétaire, ce qui nous a soulagés du coût de rempoissonnement.

   Un problème de logistique et de livraison de la part de Décathlon, qui ne pouvait commander avant début Mars, a posé le problème de savoir si le matériel serait livré dans les temps pour la réalisation du projet. En fin de compte, ce problème s’est résolu sans anicroches, les organisateurs du projet étant probablement très chanceux.

   Le climat fût un obstacle de dernière minute, car il a imposé dans les derniers jours de contacter la mairie de Boismorand pour réserver une salle pour que les enfants puissent manger au sec et au chaud.

   Le climat fut également une difficulté permanente dans le sens où la question des gelées tardives fût préoccupantes jusqu’au jour de la réalisation, mais la chance des organisateurs était encore au rendez-vous.

   Un tel projet nécessitant beaucoup d’investissement, et ayant pour objectif que chaque enfant reparte avec tout un lot de matériel en guise de cadeau, il fallait trouver un capital assez conséquent.

   Dans ce but, un certain nombre de démarches ont été entreprises auprès de plusieurs commerçants et grandes enseignes, mais seules quelques unes ont été fructueuses.

   Chaque protagoniste du groupe a ainsi prospecté dans sa région propre fin Novembre, à savoir cinq Décathlons, un Mondial Pêche, deux boulangeries, un garagiste, trois entreprises évènementielles et deux Commerçants de Pêche, afin de bénéficier de leur taxe d’apprentissage.

   Une prospection collective a ensuite été pratiquée localement autour du Lycée pendant le mois de Décembre avec la même recherche de taxe d’apprentissage, auprès d’un Décathlon à Amilly, un Mondial Pêche dans la même commune, un supermarché Attac à Nogent-sur-Vernisson, l’Armurerie du Champs à Gien, un Go Sport, ainsi qu’un Gifi et un Gitem à Gien également.

   L’objectif pour tirer un maximum de ressource, était de travailler principalement sur les enseignes et commerces de pêche (et le supermarché Attac) en leur proposant de bénéficier de leur taxe d’apprentissage en nous engageant en retour à réutiliser cette somme tout ou partie pour leur racheter du matériel (et des denrées chez Attac pour le goûter). Nous préparions toujours un dossier complet pour exposer notre projet et l’offre que nous leur faisions, afin de les convaincre du bienfait de notre action : transformer un impôt en chiffre d’affaire.

Pourtant, bien que nous cherchions les stratégies les plus intéressantes pour convaincre, nous avons été confrontés à des enseignes dont la stratégie commerciale consiste à utiliser les taxes d’apprentissage pour engager des apprentis, ou des commerçants en pêche qui chacun, reversent leur taxe pour les apprentis artisans de leur commune depuis plus de 10 ans.

Cependant, il faut noter que les enseignes prospectées collectivement et proches du Lycée ont été beaucoup plus réceptives. Ainsi, le Décathlon d’Amilly a préféré offrir 300 euros de matériel en canne à pêche, et l’Armurerie du Champs de Gien nous a offert 10 casquettes, 15 sceaux et 30 kg d’amorce, ainsi qu’une réduction de 20% sur tout achat de matériel concernant cette journée de pêche.

   Mais n’ayant reçu aucune réponse positive de reversement de taxe d’apprentissage, une nouvelle prospection a donc été lancée auprès de différentes entreprises au cours du mois de Janvier et deux ont été très réceptives.

L’une, l’entreprise Montagne SARL, appartenant à une connaissance d’un membre du groupe a ainsi reversé plus de 720 euros (le lycée recevant 534 euros) et l’autre, la société MC Agencement, après prospection auprès de Méryl Siguret dont la mère en est la dirigeante, a reversé 160 euros (le lycée en recevant 130).

   Enfin libéré de cette contrainte, les devis ont alors pu être établis :

   Ce projet aura ainsi nécessité de mobiliser un capital d’une valeur de plus de 1100 euros.

*Autres : Décathlon, Boulangerie, Garagiste, Entreprise dans l’événementielle, petit commerçants indépendants, etc.

   Quentin et Thomas ont traités l’aspect pratique de la pêche, Quentin pratiquant la pêche en loisir et Thomas pratiquant le guidage de pêche chaque Eté. Alexandre quant à lui a vite prit les devants en ce qui concerne l’aspect financier du projet. Il a également veillé à la bonne organisation du projet en planifiant l’intégralité de nos actions.
La qualité et l’efficacité des échanges avec la maîtresse nous a permis de trouver notre public rapidement.
À noter l’aide précieuse des parents d’élèves et du chauffeur du Car lors du Jour J.

   Le prêt de l’étang par Monsieur Savignac nous a permit d’éviter une location et donc des coûts supplémentaires. 
En ce qui concerne le matériel de pêche, il a été entièrement pris en charge par nos soins.
Seuls les panneaux d’affichages ont été prêtés par la commune de Nogent-sur-Vernisson.
La conception des crêpes a été effectuée la veille au soir par tous les protagonistes du groupe.